Malgré de longues heures de recherche à Clermont Ferrand et à Greenville, en Caroline du sud, Michelin ne connait toujours pas la cause des chutes de pression qui ont causé les accidents de Ralf Schumacher et de Ricardo Zonta vendredi.
Michelin a donc demandé à ses équipes de déclarer forfait, ne sachant pas si ses pneus pourraient résister au 71 passages sur le banking. Le manufacturier français a tout tenté pour changer le cours des choses: des pneus sont venus de France, mais la FIA a refusé qu'ils soient utilisés. Michelin a demandé que l'on installe une chicane dans le banking, pour ralentir les vitesses, ce que la FIA a égaleemnt refusé.
Le réglement impose 12 voitures au départ d'un Grand Prix. Si les équipes qui utilisent des pneus Michelin (Renault, McLaren, Toyota, Williams, Red Bull, Sauber et BAR) déclarent forfait, il ne restera que six voitures: les Ferrari, les Jordan et les Minardi. La course pourrait donc ne pas avoir lieu.
Ce qui arrive montre en tous cas la prise de risques trop grande des fabricants de pneus. Ils doivent tenir tout un Grand Prix, mais Bridgestone et surtout Michelin essaient d'être trop proches de la limite, et quelques pilotes ont eu du mal à terminer certaines courses, à cause d'une usure trop forte de leurs gommes.