A quelques heures d'une course sans doute décisive dans l'attribution du titre mondial, Sport Auto.fr a demandé à Lewis Hamilton son sentiment sur le parallèle entre 2006 et 2007. La pression en F1 rend-elle les choses plus difficiles ?
"Je dirais que c'est assez similaire. En GP2, j'avais une très lourde pression sur les épaules car j'étais en discussion avec McLaren et avec Ron pour mon avenir. Gagner le titre de GP2 allait me donner une opportunité de courir en F1 l'année d'après. Qui plus est chez McLaren, car il y avait un volant de libre pour 2007. J'avais en plus un écart moins important sur Piquet à deux courses de la fin, et donc, la pression était importante.
On parle souvent d'une pression énorme en F1 des équipes, des sponsors, mais moi, je parlerais plutôt de soutien. Non, vraiment, je dirais qu'il y a même moins de pression à se battre pour le titre en F1 que dans une série où l'enjeu est : continuer sa carrière et aller en F1 justement, ou tirer un trait sur son rêve."