Fernando Alonso se contente de ce résultat

Fernando Alonso semblait déçu sur le podium hier. Et il a des raisons de s'inquiéter: pour la première fois de la saison, sa Renault n'était pas la meilleure, et il n'a pas pu résister à Michael Schumacher. Pourtant, il se satisfait de cette seconde place, qui lui permet de garder un avantage de 13 points sur l'Allemand au classement.
"C'était une course assez interessante," a jugé le champion du monde lors de la conférence de presse d'après course. "Je suis parti de la pole position et j'ai conteollé la course. Au premier arrêt, j'ai réussi à rester devant Michael. Le second arrêt était moins bon parce que nous nous sommes peut-être arrêtés trois ou quatre tours trop tôt."
"Je pense que par moments j'ai été géné par le trafic, mais parfois rien ne vous aide quand vous êtes leaders et la seconde place est un résultat fantastique étant donné que nous étions derrière Ferrari en terme de performance ce week-end", ajoute-t-il. "Je pense aussi qu'en pneus neufs, ce n'était pas merveilleux ce week-end, donc après tous, avec huit points ce n'est pas catastrophique et nous devrions gagner à nouveau."
Au début de son troisième relai, Alonso a tenté de revenir sur Schumacher: "J'ai essayé pendant deux ou trois tours et nous avions des chronos proches, mais nous avons réduit les tours/minute et ce moteur doit faire la course à Barcelone et nous devons toujours être sur le podium."
L'Espagnol a donc assuré, et sur la fin de la course, Felipe Massa était très proche de lui. Mais Alonso a parfaitement gérér l'écart: "Peut-être que c'était un peu proche à la fin, mais tout était clairement sous contrôle," explique Alonso.
Au final, cette seconde place est donc plutôt bonne. "Nous sommes arrivés en nous questionnant sur le niveau de Ferrari, de McLaren, et de notre voiture, et pour être honnête, je pense que Honda était un peu en retrait," analyse Alonso.
"Je pense que nous avons vu que maintenant il nous en faut un peu plus pour gagner," conclut-t-il. "A Imola nous étions dans la bagarre, je pense même que nous étions meilleurs que Ferrari pendant la course, mais tout était une question de temps: quand est-ce qu'ils allaient passer devant ? Au premier arrêt, au second arrêt... Mais au final c'était impossible de rester devant pendant les soixante tours."

[google_analytics]