A la demande des équipes et de la FIA, Pirelli produit des pneus pour avoir des courses à deux ou trois arrêts. Les équipes avaient appris à les gérer l'an dernier et il n'y a eu qu'un arrêt en Inde et aux Etats-Unis. Le manufacturier a donc rendu ses pneus plus tendres.
La plupart des pilotes ont fait trois arrêts en Australie et quatre en Malaisie, où la pluie a forcé à faire un premier relais court. Pirelli s'attend à voir peu d'arrêts en Chine.
« Shanghaï est moins agressif sur les pneus que la (…) Malaisie donc nous nous attendons à voir la majorité des compétiteurs faire trois arrêts, même si certains pourraient en tenter deux, » indique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.
Les équipes vont apprendre à préserver les pneus
Certaines équipes gèrent mieux la dégradation des pneus que les autres. Kimi Räikkönen à remporté le Grand Prix d'Australie grâce à une stratégie à deux arrêts, alors que la plupart des pilotes devaient en faire trois.
Pirelli pense que comme l'an dernier, la situation va se stabiliser et que les équipes vont toutes apprendre à préserver les pneus, ce qui réduira le nombre d'arrêts.
« L'expérience montre que ça ne prend jamais très longtemps pour les équipes de gérer les pneus, » souligne Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.
- Toutes les infos sur le Grand Prix de Chine 2013, Pirelli et Paul Hembery