
1/6 Destins séparésSi certains semblent avoir maitrisés le marsouinage, ce n'est pas le cas de tout le monde dans le paddock. Crédit Photo : Lars Baron/Getty Images // Getty Images / Red Bull Content Pool
2/6 Plus la vitesse augmente, plus l'effet est puissantC'est au bout de la ligne droite que l'effet de marsouinage est le plus puissant.
Crédit Photo by Rudy Carezzevoli/Getty Images
3/6 Un effet qui cause des dégâtsPlusieurs équipes ont dû changer des pièces à cause du marsouinage.
Crédit Photo by Mark Thompson/Getty Images
4/6 F1 - Essais de Bahreïn (Jour 3) : Verstappen clôture en beautéMax Verstappen a signé le chrono le plus rapide de la semaine à Bahreïn.
© Coates / XPB Images
5/6 F1 - Mercedes W13 : coup de bluff ou réels problèmes ?Plusieurs déclarations des pilotes Mercedes laissent penser que leur monoplace n'est pas encore à la hauteur. Coup de bluff ou réalité ? Crédit Photo : motorsport images - Mark Sutton / Sutton Images
6/6 Le jour où : une F1 a été tractée sur... 22 étages !Des clichés d'une monoplace de F1 suspendue à l'extérieur d'un bâtiment avaient suscité un fameux "buzz" sur réseaux sociaux. Crédit photo : Adhemar Cabral Instagram
Depuis le premier jour des essais d'avant-saison à Barcelone, on aperçoit fréquemment les pilotes rebondir dans leurs monoplaces en lignes droites. Ce phénomène s’appelle le "marsouinage". Si les vidéos peuvent faire sourire, c’est un véritable casse-tête technique pour les écuries. Des compromis vont devoir être faits dans chaque garage en ce début de saison.
Mercedes s'inquiète, Alpine en confiance
Bien que discrète lors des tests hivernaux, Mercedes-AMG reste l’équipe à battre en 2022. George Russell et Lewis Hamilton ont toutefois éprouvé un peu de mal à exploiter le potentiel de la nouvelle W13. "Nous avons essayé de tirer le meilleur parti des performances de la voiture en repoussant les limites", explique le septuple champion du monde.
"Mais quand vous faites cela, vous rebondissez beaucoup à cause du 'marsouinage' ! Ce n’est pas le plus confortable mais je ne me soucie pas vraiment du confort tant que la performance est là", ajoute-t-il. "Le problème, c’est que le rebond affecte notre capacité à mettre la voiture dans la bonne fenêtre. L’équipe travaille incroyablement dur pour trouver des solutions à cela."
De son côté, Alpine semble être parvenue à avoir trouvé une solution. C’est en tout cas ce que Alan Permane laisse sous-entendre quand il évoque l’A522. "Nous avons bien travaillé, notamment sur nos réglages", affirme le Directeur sportif d'Enstone. "Nous pouvons ainsi activer ou désactiver le 'marsouinage' quand nous le souhaitons. Nous savons pourquoi il a lieu et comment l’arrêter, et nous savons à quel moment il nous rend plus rapides ou plus lents."
Ferrari mise sur le développement
Depuis quelques semaines, Ferrari fait parler d’elle. Que ce soit par son look agressif ou ses bonnes impressions laissées après les essais hivernaux. Point négatif : la F1-75 semble toujours souffrir de "marsouinage".
"La voiture est similaire de ce qu’elle était à Barcelone", déclare Mattia Binotto, Team principal des Rouges. "Nous avons pu travailler sur le 'marsouinage' en apportant quelques évolutions et optimiser l’ensemble. Nous sommes toujours en phase d’apprentissage. Il y a beaucoup à faire, mais nous sommes actuellement concentrés sur la voiture telle qu’elle est. Nous amènerons des évolutions dans le futur."
Le premier rendez-vous de la saison 2022 a lieu ce week-end à Bahreïn. Il est fort à parier que les équipes souffriront encore du phénomène.
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