Lotus gérait bien la dégradation des pneus en 2012. L'équipe espère avoir conservé cet atout, même si Pirelli a rendu ses gommes plus tendres afin d'augmenter le nombre d'arrêts.
« Je crois que nous avons gardé la force principale de la voiture de l’an dernier, qui était peu exigeante sur l’usure et la dégradation des pneus, » indique Eric Boullier, le patron de l'équipe. « Nous avons aussi montré notre capacité à réussir des temps sur un tour, ce qui est important dans l’optique des qualifications. »
Gérer les pneus sera nécessaire cette année: « C’est un des points clés que nous avons observé lors des essais mais je pense que ce sera un nouveau challenge de comprendre ces pneus. »
La dégradation n'est pas si excessive
La dégradation des pneus a été très rapide durant les essais privés. Lotus attribue surtout cela aux caractéristiques des pistes et aux faibles températures.
« Lorsque la saison sera lancée, je pense qu’ils seront moins dramatiques, » tempère James Allison, le directeur technique de Lotus.
« Il faut replacer cela dans le contexte du lieu et du moment. De toutes les pistes que nous fréquentons, Barcelone fait partie des plus abrasives et Jerez est peut-être la plus abrasive. Utiliser en hiver des pneus conçus pour l’été, sur une piste des plus abrasives, implique qu’ils ne se montreront pas sous leur meilleur jour. »
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