Les pneus se sont souvent rapidement dégradés à Montréal ces dernières années, mais les pilotes ont pu faire des relais très longs durant les essais libres ce week-end. Certains pourraient adopter une stratégie à un seul arrêt.
« Le niveau de dégradation est assez faible avec des super-tendres qui tiennent 30 tours voire plus, donc on pourrait voir une stratégie à un arrêt pour certaines équipes, alors que la majorité pourrait tenter une stratégie à deux arrêts, » explique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.
« Les tactiques vont dépendre du moment des arrêts, et de voir quelles équipes tireront le plus de performance et d'endurance du pneu qu'il leur convient le mieux. »
Un résultat imprévisible
Les températures ont grimé samedi, ce qui a gêné certaines équipes. La chaleur est encore plus présente ce dimanche et la hiérarchie pourrait à nouveau évoluer.
« Le Canada est toujours l'une des courses les plus imprévisibles de l'année et les quatre dernières courses ont été remportées par le pilote qui partait depuis la pole, mais historiquement ça a été moins important au Canada, » rappelle Hembery.
L'auteur de la pole ne s'est imposé que trois fois lors des dix dernières courses au Canada.
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