Les résultats sont très imprévisibles cette année et les pneus sont souvent mis au centre du débat. Chez Pirelli, on estime que cette situation est surtout due à l'interdiction des diffuseurs soufflés et que les équipes vont rapidement apprendre à gérer les pneus.
« A mon avis, en arrivant à Silverstone, nous verrons comment le championnat se présente, » a déclaré Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport, au site officiel de la F1.
« Les équipes aurons recueilli beaucoup d'informations des courses précédentes et elles aurons compris comment s'adapter et progresser. »
Moins d'écart entre les équipes
Pirelli attribue également l'incertitude des résultats à un resserrement des performances entre les équipes. Une erreur ou un mauvais choix stratégique a des conséquences plus importantes que l'an dernier.
« Prenez Monaco, » explique Hembery. « En Q2 il y avait dix voitures en trois dixièmes. Oui, on peut mal gérer les pneus et on passera sûrement de la première place à la cinquième ligne. Quand on compare à la pole de l'an dernier, avec une avance de cinq dixièmes, c'est une assez grosse différence. »
La stratégie joue un rôle important
Depuis le début de la saison, des pilotes ont plusieurs fois décroché de bons résultats en profitant de choix stratégiques payants, ce qui a aussi contribué à produire des résultats inattendus.
« La victoire de Pastor (Maldonado) était aussi due à un bon choix stratégique, » souligne Hembery. « La victoire d'Alonso en Malaisie n'était pas uniquement due à un pilotage exceptionnel mais aussi à de bons choix de l'équipe pour gérer la pluie. »
« Force India a opté pour une stratégie à deux arrêts pour Paul si Resta à Bahreïn et il n'aurait pas eu un si bon résultat si l'équipe avait suivi ce que la majorité faisait. »
Le public séduit par la situation
Il y a quelques jours, Alain Prost craignait que les résultats deviennent incompréhensibles, tout en reconnaissant que cela pouvait séduire le public. Pirelli estime que les courses imprévisibles attirent les spectateurs.
« Tout le monde a le même défi, et la même opportunité, » insiste Hembery. « Nous avons vu six courses intéressantes cette année et nous avons eu beaucoup de réactions positives du grand public. C'est vraiment phénoménal. »
« Évidemment, personne ne parle de ça. Les bonnes nouvelles ne font pas vendre les journaux. Mais comme je viens de le dire, les supporters aiment ça. »
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