La FIA a décidé de ré-intégrer le Grand Prix de Bahreïn au calendrier alors que les manifestations restent violemment réprimées dans le pays. Cette décision inquiète au plus haut niveau.
« On ne peut pas avoir une situation ou la politique prend le pas sur le sport, » a déclaré Hugh Robertson, le Ministre des Sports britannique, au Daily Telegraph. « Si cela se produit, c'est un désastre. »
Certains groupes d'opposition veulent l'organisation du Grand Prix, mais Robertson y voit un danger supplémentaire: « On peut comprendre que l'opposition veule la course s'ils ont l'intention d'organiser des manifestations autour, et c'est un danger, » estime-t-il.
Le responsable des démocrates européens est inquiet
Guy Verhofstadt, ancien premier Ministre belge aujourd'hui Président du groupe des démocrates et des libéraux au Parlement européen, s'oppose également à la décision de la FIA.
« Organiser le Grand Prix malgré la répression brutale du gouvernement contre des protestations pacifiques plus tôt dans l'année envoie un mauvais message à tous ceux qui risquent leurs vies pour la démocratie et les droits de l'homme dans le printemps arabe, » a-t-il déclaré selon TheParliament.com
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