A Austin, Felipe Massa a volontairement pris une pénalité de cinq places pour faire gagner une place à Fernando Alonso et lui permettre de partir du côté propre. L'Espagnol assume tottalement le choix de Ferrari.
« Je suis fier de mon équipe, c'était une décision stratégique (...) en se battant aussi pour le championnat des constructeurs (...) et ça a marché assez bien, » a indiqué Alonso en conférence de presse à Interlagos.
« Parce que ça a bien marché, peut-être que les gens ne sont pas contents mais je suis fier de mon équipe, avant tout parce qu'ils ont dit la vérité. Il n'y a pas beaucoup d'équipes qui disent la vérité quand elles prennent une décision stratégique. »
Red Bull aurait eu une autre approche
Sebastian Vettel n'a pas exprimé d'opinion sur la stratégie de Ferrari, mais il estime que Red Bull n'aurait pas fait la même chose dans une telle situation.
« Ce qu'ils font ne dépend pas de nous, » a souligné l'Allemand en conférence de presse à Interlagos. « Ce n'est pas à nous de nous concentrer sur ces choses. »
« Je pense évidemment que c'est une approche différente par rapport à mon équipe mais c'est la vie. Je pense que tout le monde gère certaines situations d'une façon différente. »
Une autre conception pour McLaren
Stefano Domenicali a totalement assumé la stratégie, en estimant que toute équipe aurait fait un choix identique.
« Je dois dire que si un autre patron d'équipe dit que nous n'avons pas fait le bon choix, il vous ment, » a déclaré le patron de Ferrari à AUTOSPORT.
Red Bull et McLaren n'ont pas critiqué la Scuderia. Martin Whitmarsh a cependant évoqué une différence de conception entre les deux équipes.
« Quand Fernando était avec nous c'était ne pas faire ces choses qui ont fait que Fernando nous a quittés, » a assuré le patron de McLaren au Daily Telegraph.
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