L'équipe Renault n'a pas été publiquement impliquée dans l'affaire d'espionnage. On a seulement parlé des équipes McLaren, Ferrari, qui sont au centre de l'affaire, et plus épisodiquement de Honda, qui a rencontré Mike Coughlan et Nigel Stepney pour considérer leur embauche.
Mais Renault s'intéresse de très près à toute l'affaire, et un avocat de l'équipe française était déjà présent devant le Conseil Mondial, lorsque celui-ci a décidé de ne pas pénaliser McLaren. Un représentant de la firme au losange sera également présent devant le Tribunal d'Appel International de la Fédération internationale de l'automobile, qui se prononcera à nouveau sur l'affaire.
Pourquoi ? Parce que cette affaire touche toute la Formule 1, et que Renault se sent donc concerné. "Cette histoire implique tout le monde tôt ou tard et je veux savoir exactement ce qui se passe parce que cela fait partie de notre travail," a expliqué Flavio Briatore en conférence de presse, cet après-midi. "Si vous lisez les journaux des deux derniers mois, on ne parle plus des pilotes qui ont gagné ou perdu la course course..."
"L'affaire d'espionnage, si vous voulez, a pris le pas sur tout le reste, et parce que nous faisons partie du business, nous demandons à savoir exactement ce qui se passe, parce que cela porte probablement un peu préjudice à tout le monde, moi y compris. Ce genre de chose est mauvais pour les sponsors, ce n'est bon pour personne. Nous espérons que ce sera la dernière étape et nous espérons que quelque chose va se passer. Je pense que c'est de cette façon que nous arrêterons d'en parler."
L'équipe Red Bull est partenaire de Renault, mais la politique de cette équipe est différente. "Nous n'avions personne à Paris la semaine dernière et nous n'en aurons pas à l'appel," a précisé Christian Horner, le team manager de RBR. "Cela ne concerne pas notre équipe, ni aucun employé de notre équipe. Nous avons confiance en l'instance dirigeante pour qu'elle prenne les bonnes décisions, donc nous ne serons pas présents."