1/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #4 (1990-2000)Bugatti EB 110 (1991) Par la volonté d’un industriel italien et d’une poignée d’ingénieurs de génie, elle incarne la première renaissance de la marque alsacienne… mais en Italie. Crédit photo : wheelsage / Bugatti
2/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #4 (1990-2000)Dodge Viper RT10 (1992) Sensationnelle et terrifiante, voilà des qualificatifs qui marquaient la Dodge Viper RT10. Crédit photo : wheelsage / Dodge
3/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #4 (1990-2000)McLaren F1 (1993) Plus que sa position de conduite atypique ou son rapport poids/puissance franchement exceptionnel, ce sont bien les méthodes de construction de la McLaren F1 qui dépassaient les limites du rationnel. Crédit photo : wheelsage / Lotus
4/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #4 (1990-2000)Lotus Elise (1996) Un même homme se cache derrière la renaissance de Bugatti via l’EB 110 et la création de la Lotus la plus emblématique de l’ère moderne : Romano Artioli, alors propriétaire de la marque britannique. Crédit photo : wheelsage / Lotus
5/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #3 (1980-1990)Renault R5 Turbo (1980) Née pour répondre aux règles d’homologation de la FIA, la Turbo est une « 5 » sous testostérone. Crédit photo : Wheelsage / Renault
6/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #3 (1980-1990)Porsche 959 (1983) Le projet d’une 911 à quatre roues motrices refait surface grâce au Groupe B. Porsche présente ainsi en 1983 la 959 avec un 6 cylindres à plat turbocompressé de 2,8 l et 450 ch. La suite est simple : 0 à 100 km/h en 3’’9 et 317 km/h en vitesse de pointe. Crédit photo : Wheelsage / Porsche
7/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #3 (1980-1990)BMW M3 / E83 (1986) C’est celle par qui tout a commencé. En construisant une voiture censée répondre aux homologations du Groupe A, BMW ignorait créer à cet instant précis la voiture de tourisme sportive par excellence. Avec un 4 cylindres de 2,3 l développant 200 ch, l’auto ne brille pas par sa puissance. Crédit photo : Wheelsage / BMW
8/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #3 (1980-1990)Ferrari F40 (1987) Comment définir une automobile exceptionnelle ? Par son dessin, sa mécanique, ses performances, son histoire ? Les quatre à la fois ? En 1987, la Ferrari F40 semble cocher toutes ces cases. Crédit photo : Wheelsage / Ferrari
9/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #2 (1970-1980)Lamborghini Countach (1974) "Big bang" dans la galaxie des sportives. Spectaculaire, agressif, féroce, bestial. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le style de la nouvelle Lamborghini Countach. Forte en design, l’auto démodait sans peine tout ce qui roulait à l’époque. Crédit photo : Wheelsage
10/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #2 (1970-1980)Volkswagen Golf GTI (1976) La Golf GTI révolutionne le genre. C’est l’effet d’un cocktail de performances réellement pétillantes pour l’époque, grâce à son poids mini et à 110 ch plutôt toniques, et d’un comportement assez joueur. Crédit photo : Wheelsage
11/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #2 (1970-1980)Porsche 911 Carrera RS (1972) Comme souvent, il est ici question de modèle d’homologation pour la course. Et comme parfois, la demande de la clientèle dépasse largement ce qui était prévu au départ. La recette d’un tel succès ? Crédit photo : Wheelsage
12/12 60 ans de Sport Auto : les sportives les plus iconiques #2 (1970-1980)Ferrari 512 BB (1976) D’abord, la révolution : la 365 GT4 BB, devenue 512 BB, est la première vraie Ferrari de route à oser le moteur central. Et quel moteur ! Un 12 cylindres à plat, qui n’est certes pas un « boxer », selon les techniciens, mais un V12 à 180° pour des questions de cycle d’allumage. Crédit photo : Wheelsage
Bugatti EB 110 (1991)
- Moteur : V12
- Alésage : 3,5 l
- Puissance : 560 ch
- Transmission : intégrale
- Vitesse maximale : 336 km/h
Par la volonté d’un industriel italien et d’une poignée d’ingénieurs de génie, elle incarne la première renaissance de la marque alsacienne… mais en Italie. Un temps méprisée par Bugatti deuxième manière, à la sauce Volkswagen, elle retrouve aujourd’hui l’aura qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
Car l’EB 110 faisait dans l’exceptionnel, entre sa coque carbone développée avec Carbone Industrie, son V12 suralimenté inédit de 3,5 l et 560 ch, ses quatre roues motrices pour une exploitation sereine… et un certain Michael Schumacher en client VIP.
Dodge Viper RT10 (1992)
- Moteur : V10
- Alésage : 8 l
- Puissance : 406 ch
- Transmission : propulsion
- Vitesse maximale : 266 km/h
Sensationnelle et terrifiante, voilà des qualificatifs qui marquaient la Dodge Viper RT10. Avec son énorme V10 de 8 l installé dans une auto assumant son dépouillement, la Viper revendiquait une forme de filiation avec les mythiques Cobra de Carroll Shelby.
Même si nous étions en 1992, elle se passait de garde-fous électroniques. Quant au confort et à la finition, le cahier des charges initial n’en faisait sans doute pas mention. Restait alors à admirer le capot interminable, presque aussi long que la démultiplication de la boîte.
https://twitter.com/SportAutoMag/status/1531983922766151680
McLaren F1 (1993)
- Moteur : V12
- Alésage : 6 l
- Puissance : 627 ch
- Transmission : propulsion
- Vitesse maximale : 386 km/h
Plus que sa position de conduite atypique ou son rapport poids/puissance franchement exceptionnel, ce sont bien les méthodes de construction de la McLaren F1 qui dépassaient les limites du rationnel. Aussi folle soit-elle, l’équation posée en 1993 était bien simple.
Pour sa voiture, Gordon Murray avait pour seule ambition de prendre le meilleur coûte que coûte. Rarissimes dans l’industrie, ces dépenses quasi illimitées allaient enfanter une légende, d’autant plus marquante qu’elle se permettait même de remporter les 24 Heures du Mans !
A l’arrêt, la F1 paraissait prête à bondir, les 627 ch du V12 6 l d’origine BMW n’attendant que la mise à feu. Au ralenti déjà, la mécanique laissait présager toute sa vitalité. Ce sentiment se confirmait lorsque l’aiguille du compte-tours grimpait vers la zone rouge, perchée à 7 500 tr/mn.
Celle-ci entraînait dans son escalade un inévitable concerto joué avec brio par le 12 cylindres. 386 km/h en pointe ? Inutile de viser la Lune, autant passer directement à Mars !
Lotus Elise (1996)
- Moteur : 4 en ligne
- Alésage : 1,8 l
- Puissance : 120 ch
- Transmission : propulsion
- Vitesse maximale : 202 km/h
Amusant voisinage dans cette page. Un même homme se cache derrière la renaissance de Bugatti via l’EB 110 et la création de la Lotus la plus emblématique de l’ère moderne : Romano Artioli, alors propriétaire de la marque britannique.
L’Elise vient de mourir et nous sommes déjà orphelins de ce concentré de légèreté sportive. Avec seulement 120 ch en 1996, elle semblait bien fluette. Mais sa masse contenue à 725 kg lui donnait des ailes. Les accélérations étaient vigoureuses et les liaisons au sol, magiques. Colin Chapman aurait adoré.
Vous avez manqué les précédentes décennies ?
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